Nos Valeurs

Générosité – Laïcité – Fraternité

Chantre et défenseur des produits de terroir et de haute qualité, charcutier-créateur hors-pair, Bobosse a été très vite remarqué des plus grands chefs de la planète « gastronomie » du moment qui en feront un fournisseur incontournable, et tout aussi rapidement leur ami.
Il aurait pu s’en contenter, c’était déjà énorme. Mais c’était mal connaître l’Homme aussi «farci » de qualités que l’étaient ses andouillettes de fraise de veau.

Georges BLANC, Paul BOCUSE & René  » Bobosse » BESSON

La générosité débordait du personnage qui aimait régaler et faire plaisir, avec un sens étonnant des mathématiques.

Le Beaujolais disait de lui « quand on commande pour 10, il cuisine pour 20, et fait l’addition pour 5… Quand il la donne ».

D’essence «rad.soc», et de philosophie solidariste Bourgeois qui estimait que le citoyen avait autant de droits que de devoirs, Bobosse considérait qu’il avait plus de… devoirs que de droits.

Laïc jusqu’au bout de la liberté de conscience, pour lui comme pour les autres, Bobosse avait fait sienne la devise «oh frère, si dans l’amitié tu te plais»
en s’enrôlant sous la bannière des Compagnons du Beaujolais, dont aux côtés de Gérard Canard, il était devenu plus qu’un pilier, une colonne.

La colonne «B» comme Bobosse, car son amitié toujours chaleureuse, il la poussait jusqu’à la fraternité.

Aussi bien dans les hauts-lieux où il tutoyait les ministres que dans les caveaux où il «vouvoyait» les verres qu’il «récitait» avec ses potes Gouailleur, truculent, «personnage à la Audiard» Bobosse adorait aussi le canular et la «farce», mais de la même qualité que celle de ses rosettes.

Pas étonnant que sa «bande» l’ait suivi quand il lança les Amis de Bobosse en Beaujolais, en 1994.
Pas étonnant que sa «bande» veuille lui rendre cet hommage aujourd’hui, car, on pourrait affirmer en parodiant Brassens :

« Au rendez-vous de Bobosse, il n’y a jamais eu d’os.
Certes il est mort, mais jamais, au grand jamais
son trou dans l’Beaujolais n’ s’est refermé.
20 ans après, coquin de sort, il manque encore »

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