Association des Amis de Bobosse en Beaujolais

La Bobossienne 2022

La Bobossienne, une Balade Épicurienne sur les Traces de Bobosse.

https://www.youtube.com/watch?v=RtNVXpUdCJk

Née à l’initiative de Bobosse lui-même, pour jouer la carte du tourisme et faire venir du monde, l’association les Amis de Bobosse en Beaujolais ne manquait pas
d’atouts tant gastronomiques que vineux, tant historiques que patrimoniaux.

En relançant l’association autour de nombreux «initiaux», et en proposant une nouvelle «Bobossienne», à l’occasion des 20 ans de la disparition de Bobosse, le président Serges Fessy et ses nombreux Amis de Bobosse en Beaujolais entendent faire redécouvrir ce pays de la fête, de l’amitié, de la convivialité et de l’humour, en ce mois de septembre où s’annonce le millésime parfois du siècle, mais toujours de l’année.

En relançant l’association autour de nombreux «initiaux», et en proposant une nouvelle «Bobossienne», à l’occasion des 20 ans de la disparition de Bobosse, le président Serges Fessy et ses nombreux Amis de Bobosse en Beaujolais entendent faire redécouvrir ce pays de la fête, de l’amitié, de la convivialité et de l’humour, en ce mois de septembre où s’annonce le millésime parfois du siècle, mais toujours de l’année.

Pour donner envie de marcher sur les pas de Bobosse, voici quelques jolies «cartes postales» du périple du 17 septembre 2022, tôt le matin de :

Saint-Jean-d’Ardières



C’est la porte d’entrée «est» des Beaujolais, du Beaujolais géographiquement d’abord mais également historiquement. Puisqu’on en retrouve trace dans les écrits avant 1337, début de la Guerre de 100ans. Puisque le château de Pizay, avec son jardin à la française dessiné par Le Notre date fut bâti au XIVe siècle sur les fondations d’une maison forte construite vers l’an 1000.

Puisque c’est là, le long de cette Nationale 6 par laquelle transitaient les vacanciers vers la neige l’hiver, vers le soleil l’été, que la viticulture y établira à la fois son temple et sa vitrine, la Maison des Beaujolais en 1952, donnant naissance à l’Oenotourisme.

Puisque c’est là qu’installé dans le hameau d’Amorges, le jeune René Besson allait devenir Bobosse.

Le Mont-Brouilly

Culminant à 484 mètres d’altitude, avec sa roche bleue d’origine métamorphique la colline coiffée de sapin, est le terroir de prédilection de l’appellation Côte de Brouilly, que se partagent 4 communes Saint-Lager, Odenas, Quincié-en-Beaujolais et Cercié. alliant ainsi Beaujolais rouge et Beaujolais vert, comme une île émergeant de la mer du Brouilly, le plus étendu et le plus méridional des 10 crus du Beaujolais.
Avec sa Chapelle Notre-Dame des Raisins, construite en 1854, par des vignerons qui imploraient la protection de la Vierge sur le vignoble, et sa vuepanoramique à 360°, le Mont Brouilly est l’un des 26 géosites du GeoparcBeaujolais de l’ UNESCO.

Vaux-en-Beaujolais


Le monde entier connaît mieux aujourd’hui la commune sous le nom de Vaux- Clochemerle, voire Clochemerle, depuis que Gabriel Chevallier, auteur ducélèbre roman en 1934, accepta en 1956 d’inaugurer tout à la fois une cavequi porte le nom de son roman, et une rue qui porte son nom.

Avec sa pissotière façon «Baltard», sa fresque en façade inspirée des personnages du roman dessinés par Dubout, son musée Gabriel Chevallier, son manège théâtral ses «fontaines» parlantes, place du Petit Tertre, avec sa confrérie du G.O.S.I.E.R S.E.C et avec son appartenance aux communes de France aux noms burlesques, Vaux cultive l’humour, la gouaille et la truculence et ne fait qu’un avec Clochemerle.

Le Col de Crie


On atteindra alors le Col de Crie et ses 622 mêtres d’altitude, au coeur du Haut-Beaujolais, lieu privilégié des randonnées au milieu des sapins et des pique-niques verts, sur la commune de Monsols, devenue en 2019, les Deux Grosnes – du nom des deux sources de cette rivière qui remonte se jeter dans la Saône au nord de Tournus- par regroupement avec 6 autres communes, dont Saint-Jacques des Arrêts, qui fut des siècles durant étape sur les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

On y accède après une série de lacets sur une route dont on ne peut se…lasser. Sur les coups de midi, c’est là qu’on célébrera, au cours d’un mâchon «Bobossien» et champêtre, le fin mariage de la charcuterie Bobosse et des fromages de chèvre et de vache.
Cette union sacrera la philosophie de travail des fermiers qui correspond parfaitement aux valeurs humaines et qualitatives que défendait au quotidien le charcutier humaniste d’Amorges.

Le Col du Fut d’Avenas

Double haut-lieu du cyclo-tourisme et de la «rando» avec ses 762m d’altitude, haut-lieu aussi du Haut-Beaujolais, avec son village dont, selon la légende l’église aurait été construite à l’initiative de Louis le Débonnaire, quatrième fils de Charlemagne pour marquer la défaite du traître Ganelon à quelques lieues de là, vers 815, et par sa proximité avec le cru Chiroubles, issu de la naissance des AOC depuis 1936 et le mieux «élevé» des crus du Beaujolais.

Un cru dont les ambassadeurs depuis 1996, sont des ambassadrices passionnées, les Damoiselles de Chiroubles, réunies dans l’une des premières (et aujourd’hui l’une des seules) confréries exclusivement féminines en France.


Fleurie


Construite au fil des siècles sur le site médiéval de l’ancienne abbaye d’Arpayé «fille» de Cluny en l’an 1000, Fleurie fut l’une des première communes les plus «républicaines» de France à la Révolution.
Ce qui, un siècle plus tard n’empêcha pas les fleuriatons, de faire édifier sur les hauteurs de la commune, une chapelle, dite de Saint-Roch, pour que laMadone, en pleine crise du phylloxéra, évite l’invasion des… Prussiens.

En 1927, Fleurie fut la première commune du Beaujolais à rassembler ses vignerons en une cave coopérative, autour de François Chabert second président, dont la fille, Marguerite, dite avec respect «Mademoiselle Chabert», lui succéda en 1946 jusqu’en 1984, devenant la première et la seule femme en France à présider une cave coopérative et laissant à Fleurie une trace indélébile, dans ce monde alors encore très machiste.

En 1980, la restauratrice Chantal Chagny, fut la première à offrir à Fleurie et au Beaujolais 2 étoiles Michelin pour son restaurant le Cep.

Belleville-en-Beaujolais


Depuis la fin de 2018, Belleville-en-Beaujolais est désormais le nom administratif du regroupement des deux communes que sont Saint-Jean-d’Ardières point de
départ et Belleville- sur-Saône, commune préhistorique, puis romaine et gauloise, dont Humbert III, Sire de Beaujeu, n’hésita pas, dès 1168 à faire un «roman» avec
la construction de l’abbaye de l’Assomption, et de remparts aujourd’hui disparu. Son Hôtel-Dieu du XVIII et son apothicairerie sont aujourd’hui l’un des plus beaux
musées du Beaujolais.

Port sur la Saône, vers Lyon, le Rhône et le sud, gare de chemin de fer PLM vers le nord et Paris, mais aussi vers Beaujeu et la Loire, Belleville a été, durant plus d’un
siècle, le point de départ majeur des vins du Beaujolais.

Et si la «Bobossienne» se fait en automobile, c’est peut-être aussi parce Gabriel Voisin, né à Belleville en 1880 et pionnier de l’aviation naissante, aux côtés notamment de Blériot et des frères Hartman, fut aussi, au début du XXe siècle, un des constructeurs majeur de voitures de luxe, fournissant la Présidence de la
République de 1920 à 1930. Mais aussi d’impressionnants bolides de course qui ont fait notamment les beaux jours de Daytona Beach aux USA.